Latence Humaine

Créée spécialement pour l’exposition Espaces Latents, Latence Humaine explore la tension entre l’expérience humaine et l’interprétation synthétique — questionnant ce qui demeure « à nous » lorsque la vision, la mémoire et l’imagination deviennent partagées avec les machines.

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Mêlant poésie cinématographique et visuels génératifs, l’œuvre suit une narratrice prise entre réalité intérieure et projection algorithmique. La narration, la musique et le rythme des images ne cessent de se transformer, à mesure que l’émotion humaine est traduite — et parfois déformée — par des processus computationnels.

Plutôt que d’illustrer une histoire claire, Latence Humaine propose un voyage sensoriel fragmenté : des visages qui ne se stabilisent jamais, des environnements qui se reconfigurent, des identités qui apparaissent puis se dissolvent aussitôt. L’œuvre invite le public à réfléchir à la manière dont la technologie médie désormais profondément la perception — et à quel point l’individualité peut sembler fragile sous le poids de la représentation pilotée par les données.

Collaboration Créative

• Direction visuelle — Laura Weselak
• Narration, musique & montage — Luc Leclerc

Leur collaboration ancre le film dans un équilibre entre une intention émotionnelle affirmée et une expérimentation visuelle audacieuse — l’une portée par le récit, l’autre guidée par la logique imprévisible des systèmes d’images génératives.

Contexte d’Exposition

Commandée pour l’exposition Espaces Latents à la Galerie ELEKTRA (2025), Latence Humaine a été présentée aux côtés d’œuvres d’artistes internationaux explorant le langage émergent de la vidéo générée par IA. Au sein de cet ensemble, le film offrait un contrepoint intime — mettant moins l’accent sur le spectaculaire que sur la vulnérabilité d’être vu à travers le regard technologique.