Le premier court-métrage primé de Luc Leclerc
Créé en seulement deux semaines par une seule personne — incluant la traduction en cinq langues ainsi qu’une suite complète d’éléments promotionnels — William est un court-métrage expérimental réalisé selon un processus inspiré de « l’écriture automatique » des Surréalistes. Les séquences ont été générées à la vitesse de la pensée, guidées par l’intuition plutôt que par un storyboard prédéfini, donnant naissance à un film qui semble découvert plutôt que construit.
Le film suit un homme qui, guidé par une thérapeute bienveillante, tente de démêler le chaos de son subconscient. Hanté par des rêves étranges et des perceptions disloquées, il lutte pour se comprendre — et pour comprendre le monde qui lui parle de l’extérieur de son esprit. À travers la thérapie, il s’aventure plus profondément dans des souvenirs fragmentés et des symboles émergents, affrontant un paysage où la logique se dissout et où le sens apparaît puis disparaît sans cesse.
En utilisant des images générées par IA comme fenêtre sur des états intérieurs instables, William brouille les frontières entre vérité émotionnelle et hallucination computationnelle. Les scènes se forment, se dissolvent et se régénèrent comme des rêves rappelés trop tard, révélant une fragile harmonie entre imagination, identité et forces invisibles façonnant la pensée.
Entièrement produit à Montréal, le film adopte un flux de travail rapide et improvisé qui fait de l’incertitude un moteur créatif. Cette approche a permis aux personnages et aux environnements d’évoluer de manière organique, en écho au terrain psychologique mouvant du protagoniste.
Donner vie à la mascotte classique de Genetic Error